Pédopornographie: l'ex-numéro deux de la police néo-zélandaise condamné à la détention à domicile
La justice néo-zélandaise a condamné mercredi l'ancien numéro deux de la police du pays à neuf mois de détention à domicile, après qu'il ait reconnu avoir détenu des documents à caractère pédopornographique et zoophile sur ses appareils professionnels.
Jevon McSkimming, ancien commissaire adjoint de la police néo-zélandaise, a été arrêté et inculpé en juin de huit chefs d'accusation pour possession de contenu répréhensible.
Début novembre, l'homme de 52 ans avait reconnu trois chefs d'accusation, parmi lesquels la possession d'images pédopornographiques et zoophiles conservées sur ses appareils professionnels.
Le juge Tim Black a prononcé mercredi à son encontre une peine de neuf mois d'assignation à résidence devant un tribunal de Wellington. Il a décidé que M. McSkimming n'avait pas à être enregistré comme délinquant sexuel.
Le juge a initialement retenu une peine de trois ans de prison, mais a accordé des réductions pour le plaidoyer de culpabilité de M. McSkimming, l'expression de ses remords et ses tentatives de réinsertion.
Il a déclaré que Jevon McSkimming présentait un risque faible pour la société.
L'avocate de M. McSkimming, Letizea Ord, a déclaré que son client avait profondément honte de ses actes.
L'un des chefs d'accusation indiquait que les infractions avaient été commises entre juillet 2020 et décembre 2024.
M. McSkimming a été suspendu de ses fonctions avec maintien de son salaire en décembre 2024 lors de l'ouverture d'une enquête. Il a été écarté pendant six mois avant de démissionner en mai.
En novembre, le commissaire de police néo-zélandais, Richard Chambers, avait qualifié cette affaire de "honteuse".
H.al-Zayani--BT